Le beurre : une teneur importante en graisses saturées.
Effectivement, dans 100 g de beurre, il y a 60 g de graisses saturées. Indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, nous consommons tout de même beaucoup trop de beurre. Or, ce ne sont pas ces graisses saturées qui sont la cause du risque cardiovasculaire. En effet, s’agit de son association avec ces deux facteurs :
- Notre alimentation. Une alimentation riche en glucides associée à une consommation importante en graisses saturées crée alors ce risque de maladies cardio-vasculaires. Évitez alors les fameux régimes occidentaux !
- Notre apport. Aujourd’hui, notre consommation en graisses saturées et Oméga-6 est trop importante. Un apport déséquilibré en graisses saturées cause alors ce genre de problème de santé. Par ailleurs, privilégiez les Oméga-3 aux Oméga-6.
Beurre et cholestérol.
Il est vrai que le beurre favorise le cholestérol, et surtout le mauvais cholestérol. Or, il est important de rappeler que l’oxydation du cholestérol pose davantage problème que la quantité de beurre ingéré. En effet, lorsque notre corps subit des facteurs oxydants comme le tabagisme, l’alcool, la consommation excessive de sucre et de viande, la pollution et le stress; alors, le cholestérol s’oxyde dans notre sang. Dès lors qu’il se dépose sur la paroi de nos artères en étant oxydé, il forme alors des plaques dans les artères. Ainsi, il augmente le risque de maladies cardio-vasculaires.
Plutôt que d’essayer de réduire son taux de cholestérol, il est alors préférable de limiter les facteurs oxydants.
Qu’est-ce que le mauvais cholestérol ?
Consommés en grande quantité, les acides gras saturés que l’on trouve dans le beurre font augmenter le taux de LDL-cholestérol, appelé, à tort le “mauvais cholestérol”. La réalité est que ce cholestérol s’oxyde plus facilement que le HDL-cholestérol.
La margarine : mauvaise alternative.
Le beurre est issu de matières grasses animales. La margarine, quant à elle, est issue des émulsions composées de matières grasses végétales. Le plus souvent entre 50% et 80%. Elle est un mélange d’huiles de tournesol, de colza, de maïs et parfois aussi, d’huile de palme. Vendues comme une alternative plus saine au beurre, elle n’en est pas réellement une. Elle ne permet donc pas de réguler son cholestérol, malgré la présence de phytostérols, connus pour faire baisser le taux de cholestérol.
De plus, en entravant l’absorption du cholestérol, les phytostérols entravent aussi la bonne absorption des vitamines A, D, E et K.
Ainsi, plutôt que de remplacer le beurre par de la margarine qui n’a donc aucun intérêt, veillez plutôt à réduire votre consommation de produits industriels (biscuits et les plats préparés). Ces produits cachent bien souvent des graisses saturées et des acides gras trans, très riches en sucres.
Par ailleurs, sachez que le beurre est moins transformé que la margarine, ce qui le rend alors préférable.
Quelle consommation pour le beurre ?
Vous l’aurez compris, le beurre est à consommer avec modération (10 à 15 g/jour). Vous devez savoir que le beurre supporte très mal la chaleur. Évitez donc de le faire cuire à forte chaleur et de le faire noircir. Cela peut former des composés cancérigènes.
Optez pour du beurre cru. Issu de crèmes non pasteurisées, il est plus riche en goût. Malheureusement plus fragile, il se conserve jusqu’à 3 semaines maximum. Le beurre biologique quant à lui provient de laits contenant pas, ou peu, de résidus de pesticides et d’antibiotiques.
La margarine, quel avantage ?
Si vous êtes hypersensible aux protéines de lait, ou que vous êtes végétaliens, la margarine sera intéressante. Dans ce cas, choisissez une margarine biologique non enrichie en phytostérols. Privilégiez celles ayant un rapport équilibré Oméga-6 / Oméga-3. Choisissez dans l’idéal le rapport le plus bas possible, avec des Oméga-3 d’origine marine ( EPA et DHA ). Ils sont plus intéressants que les Oméga-3 végétaux.
Malheureusement, il est encore difficile de trouver des margarines respectant chacun de ces critères.
A lire aussi : Soja ou pousses de soja ?